PRINQUIAU

ALERTE AUX FRELONS ASIATIQUES

Depuis quelques mois, de nombreux nids de frelons asiatiques ont été répertoriés sur notre commune, les attaques de ruches sur Prinquiau se sont multipliées. Les deux dernières en date étaient situées sur les abords de la salle des Bruants. Nous attirons donc l’attention de tous pour veiller à signaler en mairie tous frelons afin de procéder à la destruction du nid.


Description : Long de 20 à 25 millimètres pour les ouvrières, jusqu’à 30 mm pour les reines, le frelon asiatique est un peu plus petit que son cousin européen jusqu’à présent seule espèce de frelon représentée en Europe de l’Ouest. On les reconnaît aussi à leur thorax entièrement brun noir velouté et à leurs segments abdominaux bruns, bordés d’une fine bande jaune orangé. Seul le 4e segment de l’abdomen est presque entièrement jaune orangé. Les pattes brunes, sont jaunes à l’extrémité. La tête est noire et la face jaune orangé. Cette espèce exotique est impossible à confondre avec la seule espèce de frelon vivant en France, le Frelon d’Europe, Vespa crabo, qui a le corps taché de roux, de noir et de jaune et l’abdomen jaune rayé de noir.


La piqûre d’un frelon asiatique peut être plus grave que celle d’une guêpe. Le dard perfore jusqu’à 6 mm. « Vespa velutina », ou frelon à pattes jaunes, est un redoutable prédateur venu d’Asie. Cette espèce s’est répandue en moins de sept ans dans trente-neuf départements français. Agressif s’il se sent menacé, ce frelon se révèle aussi un impitoyable tueur d’abeilles La rapidité de son invasion est malgré tout préoccupante. Les scientifiques ne savent pas comment la ralentir alors qu’elle commence à avoir des conséquences graves sur les populations d’abeilles, déjà menacées par ailleurs. L’abeille est en effet un des mets favoris de Vespa velutina. Comme tout prédateur, il cherche les victimes les plus faciles à trouver et qui résistent le moins. Une communauté d’abeilles déjà mal en point, victime des pesticides, du parasite varroa ou d’autres virus, devient une cible idéale. L’hécatombe peut alors commencer. Le frelon reste en vol stationnaire devant la ruche et attaque l’abeille qui rentre chargée de pollen. Il l’attrape en plein vol et la décortique pour ne garder que le thorax qui abrite les muscles du vol, riches en protéines. Cette présence permanente devant les ruches est d’autant plus dangereuse qu’elle perturbe l’activité de butinage. L’hiver venu, la ruche peut mourir de faim.


Le nid (cependant le dernier nid signalé et détruit sur Prinquiau était dans un mur de cloture)


Pour bien le différencier :


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